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La crème solaire.

Je vous plante le décor,

La plage, « la chambre d’amour » non loin de Biarritz,


Déjà, rien que le nom, ça commence bien.


Plein soleil, une douce brise qui vous caresse les épaules.


Juste idéal !


Juste l’enfer pour moi…


Je laisse tomber au sol le sac rempli de maillots, serviettes, goûter déjà fondu, la bouée, la pelle, le seau et la sacrosainte Crème Solaire !

Une fois l’enfant délicatement déposé sur la serviette que Chéri a gentiment coincée avec des cailloux, vive le tartinage. Sur l’enfant point trop de surface, l’affaire est vite réglée. Chapeau, lunettes et t-shirt anti-UV, les brassards et il est paré.


Quant à monsieur, son teint naturellement mat l’exonère de trop de crème, ils filent tous deux patauger et faire des pâtés.


Seule face à ce tube de crème solaire, la bataille commence. J’ai limité l’étendage grâce à mon maillot une-pièce, noir, puis reste : visage, derrière les oreilles, la nuque et le décolleté, triple dose, jambes, bras, les pieds, surtout n’oublie pas les pieds, et le dos, si si j’y arrive…


Il faut savoir que malgré mon cœur toulousain, ma peau, elle, est bien restée bretonne. Plus blanche tu meurs, je suis limite phosphorescente dans la nuit. Au soleil je passe de blanc banquise à rouge écrevisse sans passer par la case dorée.


Moi c’est cuit à point direct, j’ai tout d’un vampire, je rase les murs, je maudis l’été et me rêve en « Buffy ». Avec en plus mon goût prononcé pour la couleur noire, je passe presque pour une gothique !


Qu’à cela ne tienne, indice 50+, grand, très grand chapeau et paréo, indispensable, mon meilleur ami, vacances me voici !



Eh oui, mon beau soleil, cette année je ne me ferai pas avoir !


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